Le Team varadais à l'assaut du désertMarathon du désert. En avril prochain, ils sont trois copains à affronter le mythique désert du sud marocain. Pour le sport, par solidarité aussi. Il est de ces courses mythiques que le nom seul parvient à faire travailler un imaginaire : La Diagonale des Fous, à la Réunion, l'Ultra-Trail du Mont-Blanc, la Badwater dans la Vallée de la Mort... En 2011, Olivier Laoul, Mickaêl Fourcherot et David Ménard vont pour leur part s'attaquer à un autre monument des courses extrêmes : Le Marathon des Sables dans le fin fond du sud marocain ; plus de 250 km à parcourir en 6 étapes entre dunes, palmeraies et plateaux caillouteux. Le tout en semi auto-suffisance... Départ prévu : Début avril 2011. "C'est un projet que nous mûrissons depuis 1 an environ. C'est un gros défi, tant sur le plan sportif que sur le plan financier" explique Olivier Laoul. Un défi qui ne s'improvise pas. "Il faut, je pense avoir déjà quelques marathons dans les pattes, voire des 100 bornes avant de s'attaquer à ce type de course". Alors les trois copains ont établi un véritable plan de bataille : « À partir d'octobre, nous allons faire un raid par mois, pour tester les chaussures, la nourriture, la boisson et courir entre 80 et 100 km par semaine. Ensuite, nous allons travailler l'enchaînement des distances, avec le sac à dos de 8 kg environ que nous emmènerons. »Si pour Olivier le gros souci sera l'adaptation à la nourriture en sachet, c'est la chaleur qui inquiète davantage Mickaël et David : « Le kilométrage ça devrait aller, même si l'on n'est jamais à l'abri d'une défaillance. Mais l'enchaînement des étapes sous le soleil, ça, ça risque de faire mal, surtout au niveau de la récupération ! »Avec des étapes de 29, 35, 40, 82, 42, et 21 kilomètres, la récupération sera effectivement la grande priorité du groupe qui s'est fixé un objectif bien précis : "Faire rentrer l'équipe du Team Varadais dans les 10 premiers et en individuel, dans les 50 premiers : Pour aussi, ne pas décevoir l'association que nous allons soutenir à travers la course". L'association c'est l'Adaijed, qui regroupe les familles d'enfants représentant des difficultés de développement, "L'objectif, explique Sarah Rousseau, secrétaire, c'est que les enfants suivent la course, tous les soirs, grâce aux commentaires des trois participants à l'arrivée de chaque étape et puis nous allons les aider à boucler leur budget dont le surplus sera reversé à l'association". Un budget de 3600€ par coureur, qui devra être trouvé avant fin décembre : "Pour s'entraîner l'esprit libre et ne penser qu'à la course".
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